vendredi 22 juin 2012

JULIE FRANCHET : ŒUVRES AU NOIR (Thierry Gaudin)



Va et vient des ténèbres  soyeuses
Pluie
Espaces de tempérances
Forts de bienveillance
Angoisses
La peau du regard pointe la vacuité

Etoile noire



Découpes à peupler de fantômes aimables
Graff
Des aubes et des nuits des êtres en partance
absent
La vitre se teinte des désirs esquissés
Hommage
Ecrans tenus du bout des paupières
Retour
Miroirs migrants des larmes aux baisers
Paire


La météo de l’âme doucement tend
Bruine
De ses mains délicates les strates d’humilité
Tag


Echanges mesurés des degrés et des plans
Noirs
Les silhouettes en filigranes en contre point
Profonds
Un banc assiste le silence des passants évanouis
Blancs
Dans le noir des mémoires le blanc des amitiés
Estompés
La respiration contrainte des lumières émoussées
Fragiles
L’architecture des décors épouse les passages
Doux
Les gestes les mots / invitations échéances
Fervents
Ratages / préséances ou brutales coupes
Dociles
Les transes la danse les profondeurs intimes



L’escalier l’étage l’étape en angles et points de fuites

Monter
Les pas du regard n’osent déranger
Descendre
Offrant l’ouverture le possible
La croisée / vitre carrefour
Peiner
La chorégraphie retient des souffles
Reprendre
Entre les lignes les pauses qui n’osent s’exposer
Attendre


La pluie de l’angoisse griffe l’absence
Les matières se façonnent au contact
Vides

Bornes
Ici ou ailleurs la couleur s’effrange recadrée
Cadences


Repoussant la douleur vers le doute
Tact
Espaces désertés qui attendent
Audace


Présences esquissées

Absences soulignées
Constance


Adresse

Si bémol mineur



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