samedi 13 juin 2015

FANNIE DEREUX (Thierry Gaudin)

La silhouette se dévoile trait à traits / Est le nombre qui fait l’ombre / L’alignement des traits traite / La surface et strie la stricte / Traduction des vêtures / Transitions vers les habitants / Le sombre s’immisce / Trait à trait un à un / L’un sur & vers & au dessus  & en dessous / Et voile et dévoile / Noue et renoue à la silhouette / Ou inversement / Sans mensonges aucuns /Simplement lecture à suivre pour découdre / De l’un compris / Suite de dénombrement / En tenue kimono / Ou veste de vestale / Ou voile de brume / Ou brume en vols / Ou brume des voiles / Ou trame des toiles / Ou tu se tracte / Ou il elle Où toi / À dire en creux de traits / À lire au vrai en creux /À déduire d’eux / Des traitements sans mentis / Mais songes et bâtis / Des tirets et hachures / Déliés et assonances à sons denses / Par répétition sans lassitude / Persévérance dans le des stances / Trait à trait /

Morphèmes à peine esquissés / Phonèmes encodés / Esquisses de graphe exposé
Du bout du trait donner / Le tout sans pièges / Pigments des écris / Parti pris des teintes  / Parcours / A se dire trait à trait /

Portraitures des port francs / Sans lyrisme inutile / Le nu se lit trait à trait / Dans le cru des dits / A se dire en lecture strie à strie / Et tout à trac en vrac et / Lacs d’amours / La de lacets noués / Avec nœuds qui se resserrent / L’amour ou l’amitié / Sans indifférences / Quelque soit le lien / Mais il faut liens /Sans X mais l’un connu / Mais avec lui ou elle / Aile et luit / Liens des tracés réunis / Qui vont le long / Quand si loue êtes / Des traits qui s’affirment / Et forment et affichent / Avec tact et ténacité

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